L’association inattendue entre un agent du FBI et son pire ennemi, un malfaiteur-gentleman qu’il poursuit depuis des années ! Quand Neal Caffrey s’échappe d’une prison de haute sécurité pour retrouver son amour perdu, l’agent du FBI Peter Burke l’arrête à nouveau. Pour éviter de retourner en prison, Neal propose à son rival une solution alternative : sa liberté en échange de son aide pour traquer d’autres criminels…

Sur des bases vraisemblablement basiques débute l’une des meilleures séries de cette saison 2009-2010. White Collar est une série diffusée sur USA Network, une chaîne du câble américain appartenant à NBCUniversal et déjà responsable de séries telles que Monk, Psych ou encore des 4400. Mais avec White Collar, USA Network a réussi à passer un cap. Tout d’abord, il faut noter l’idée absolument géniale d’engager Matthew Bomer dans le rôle (principal) de Neal Caffrey. Pour ceux qui ne réussissent pas à mettre un nom sur la tête des acteurs, Matthew jouait déjà dans la série Tru Calling (avec Eliza Dushku), puis Traveler (8 épisodes en 2007) qui fut annulée malgré de bonnes bases, et enfin il fut Bryce Larkyn dans la série Chuck. C’est bon, vous le remettez en place ? Matthew est la classe incarnée et interprète à merveille Neil Caffrey, le personnage principal de la série White Collar. A côté de lui, nous retrouvons Tim DeKay qui incarne l’agent Peter Burke, la seule personne sur Terre ayant réussi à coffrer Neil Caffrey (et ce, deux fois). Son épouse est interprétée par Tiffani Amber Thiessen qui réussit à rebondir après l’échec de la série Fastlane.

La plupart des épisode sont basés sur le même postulat: un escroc d’envergure internationale veut voler une oeuvre d’art (ou une banque) et le FBI demande à Neil Caffrey de les aider à coffrer le bad guy de service qui, bien souvent, s’avère être un ancien ami/adversaire de Neil. Mais bien évidemment, Neil ne s’est pas fourvoyé à travailler pour le FBI de bon coeur: il cherche à retrouver Kate, son amour de toujours, qui semble avoir été enlevée par un psychopathe.

Au fil de la saison, les intentions de ce dernier commencent à se clarifier, jusqu’à la fin de l’épisode 7 (mi-saison) qui a certainement choqué plus d’un téléspectateur. Dès lors, la seconde partie de saison continue sur de très bonnes bases, Neil étant accompagné de la (plus que) sublime Gloria Votsis (Alex), une ancienne connaissance de notre gentleman arnaqueur.

Sans vous dévoiler la fin de cette première saison, qui se clôture au bout de 14 épisodes, White Collar est une série indispensable, à découvrir absolument. La chaîne USA Network ne s’y est pas trompée car une seconde saison a d’ores et déjà été commandée et devrait arriver aux Etats-Unis dès la rentrée 2010…

Note: 9/10