Testé en solo sur la version commerciale de Dark Void sur Xbox 360.

Après les suédois de GRIN qui s’étaient pris les pieds sur le dernier épisode de la franchise Bionic Commando, c’est au tour du studio américain Airtight Games de se pencher sur la nouvelle licence de Capcom: Dark Void. Pour le meilleur, mais surtout pour le pire…

L’histoire de Dark Void prend place durant les années 30-40. Tandis que Will et Ava pilotaient tranquillement au-dessus du Triangle des Bermudes, leur avion s’écrase dans une zone appelée le Néant où se déroule une guerre qui pourrait décider du futur de l’humanité. Grâce à un jetpack (l’argument marketing du jeu) récupéré auprès de Nikola Tesla, le scientifique du coin, Will va devoir lutter contre les Veilleurs (une race alien très portée sur la technologie) lors de phases terrestres, d’affrontements à la verticale, mais également de combats aériens. Un scénario mêlant Histoire et Science-Fiction qui aurait pu donner quelque chose de bien, ne serait-ce qu’avec un héros un peu plus charismatique…

Will peut transporter 2 armes à la fois (améliorables en dépensant des Points Tech glanés sur le champ de bataille) ainsi que des grenades/dynamites. Comme dans tous les Third-Person Shooters sortis récemment, Will peut également utiliser un système de couverture sans originalité, mais très utile lors des phases à la verticale. Par la suite, vous récupérerez un jetpack digne de ce nom, équipé de canons, qui vous permettra de virevolter comme bon vous semble, ou plutôt comme vous le pourrez car la maniabilité de l’engin est loin d’être aisée/naturelle.

Au final, le tableau n’est pas franchement idyllique. Les graphismes ne sont clairement pas à la hauteur des productions récentes, bon nombre d’animations sont ridicules (malgré l’utilisation de l’Unreal Engine 3) et le challenge reste assez modeste: comptez moins de six heures pour finir le jeu, avec une rejouabilité proche du néant. Si l’on rajoute à cela une aventure plutôt monotone, jonchée de longs passages sans la moindre action, d’un héros qui n’en est clairement pas un et l’absence totale de modes multijoueur qui auraient pu apporter un second souffle au titre, vous comprendrez que Dark Void est un titre kleenex: aussitôt joué, aussitôt oublié

Note: 4/10