Testé en solo sur la version digitale de Assassin’s Creed: Bloodlines.

Annoncé dès le premier volet sur consoles “next-gen”, la version PSP d’Assassin’s Creed a enfin vu le jour il y a quelques semaines. Développé par le studio Griptonite Games (X-Men Origins: Wolverine sur PSP, c’était eux) pour le compte d’Ubisoft, Assassin’s Creed: Bloodlines nous permet de poursuivre les aventures d’Altaïr dans ce nouveau chapitre prenant place après Assassin’s Creed, premier du nom. Oubliez Desmond (le Patient 17) ou même l’Animus (qui a été plus ou moins repris pour réaliser l’interface du jeu), ce nouvel épisode vous plonge directement dans l’action, direction Chypre pour venir à bout des Templiers qui y entassent tout un tas de reliques (on parle même de l’Arche d’Alliance…).

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Si l’on retrouve avec joie quelques phases de gameplay de la série Assassin’s Creed (les attaques, les contres, la lame secrète, la possibilité de tout escalader, la furtivité), on se rend bien vite compte que les développeurs ont été limités par la machine de Sony. En effet, chaque ville (ou chateau) est décomposée en plusieurs parties qui nécessitent un chargement assez long (bien que je jouais sur PSPgo) qui casse un peu le rythme du jeu (notamment lors des courses poursuites). Et pourtant, les rues sont quasiment désertes!

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En outre, les missions secondaires (sauver une femme, tuer un coursier, …) sont la plupart du temps inintéressantes, et même les missions principales se résumeront bien trop souvent à tuer une cible (avec une pincée de furtivité de temps en temps). Ajoutez à cela quelques problèmes pour manipuler Altaïr ou (plus grave) des soucis de collision, et vous obtenez un jeu qui peinera à vous accrocher durant les 5 heures de la campagne solo. Notons tout de même que le jeu possède beaucoup de dialogues (toutes les voix sont en français) ce qui permet de s’immerger un peu (mais alors un tout petit peu) dans le jeu…

Note: 5/10