Alice au Pays des Merveilles (Alice in Wonderland), durée 1h49, sortie cinéma le 24 mars 2010, réalisé par Tim Burton, avec Johnny Depp, Mia Wasikowska, Michael Sheen, …

Dans le cadre du Club 300, nous avons été conviés par AlloCiné à la septième édition de l’événement AlloCiné Family And Friends. Et encore une fois, c’est un film des Studios Disney qui était à l’honneur et non des moindres puisqu’il s’agissait de la dernière réalisation de Tim Burton, Alice Au Pays Des Merveilles, et en version 3D s’il vous plait! Et pour l’occasion, AlloCiné avait fait les choses en grand puisque Tim Burton lui-même était présent en début de séance afin de répondre à nos questions!!!

Alice, désormais âgée de 19 ans, retourne dans le monde fantastique qu’elle a découvert quand elle était enfant. Elle y retrouve ses amis le Lapin Blanc, Bonnet Blanc et Blanc Bonnet, le Loir, la Chenille, le Chat du Cheshire et, bien entendu, le Chapelier Fou. Alice s’embarque alors dans une aventure extraordinaire où elle accomplira son destin : mettre fin au règne de terreur de la Reine Rouge.

Par où commencer? En arrivant à la projection, je pensais tomber sur une relecture du Alice Au Pays Des Merveilles que nous connaissons tous grâce à Disney. Quelle fut donc ma surprise en découvrant que cette aventure se déroulait 13 ans plus tard: il m’a fallu quelques temps pour remettre en place chaque personnage rencontré afin de mieux apprécier cette version Burton-ienne. Nous y retrouvons Alice (interprétée par Mia Wasikowska) qui n’arrête pas de faire des rêves/cauchemars d’un Monde étrange qu’elle surnomme Wonderland (le Pays des Merveilles). Alors qu’elle se retrouve bien malgré elle en pleine cérémonie de fiançailles avec un Lord assez désagréable/hideux, Alice s’échappe en tentant de poursuivre un lapin et tombe dans un trou. Direction Wonderland où les habitants attendaient depuis des années le retour de leur Alice nationale pour mettre fin au règne de la Reine Rouge (la Red Queen), plus ou moins incarnée par Helena Bonham Carter. Parmi ses acolytes, Alice pourra compter sur le Chapelier Fou dont le rôle est tenu par Johnny Depp, fidèle à lui-même: sa performance n’est en rien une surprise puisqu’on a l’impression de voir un mélange des personnages auxquels il a donné vie dans ses précédents films. Enfin, notons l’apparition de la charmante Anne Hathaway qui joue pour la première fois sous les ordres de Tim Burton. Son interprétation de la Reine Blanche (White Queen), très maniérée, est tout bonnement excellente même si j’attendais impatiemment le moment où elle allait enfin se lâcher, en vain…

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Finalement, mon avis est plutôt mitigé concernant ce Alice In Wonderland à la sauce Tim Burton, notamment du côté de la 3D (je ne parle pas des images de synthèse, mais bien de la version 3D). Mis à part pour quelques plans ou certains personnages comme le Chat du Cheshire tout simplement sublime, la 3D n’apporte strictement rien au film et je ne saurais trop vous conseiller de vous contenter de la version 2D. Et pour ne rien vous cacher, j’ai trouvé que certaines scènes étaient un peu longuettes et que les moments déjantés étaient bien trop rares. Alice Au Pays Des Merveilles reste néanmoins un divertissement agréable, doté d’un bestiaire totalement loufoque, où vous prendrez un malin plaisir à contempler une Alice dépassée par les événements…

Note: 6/10