Dos au mur (Man on a ledge), durée 1h42, sortie cinéma le 15 février 2012, réalisé par Asger Leth, avec Sam Worthington, Elizabeth Banks, Jamie Bell, Ed Harris, …

Plus habitué aux documentaires, le danois Asger Leth a été personnellement sélectionné par les producteurs Lorenzo di Bonaventura et Mark Vahradians (Red, Salt, Transformers 3) pour réaliser le film Dos Au Mur, son premier long métrage. Avec son casting 5 étoiles, réunissant Sam Worthington (Avatar, Le choc des Titans), Elizabeth Banks (Spider-Man, Les trois prochains jours), Jamie Bell (Jumper, Tintin), ou encore Ed Harris, et doté d’une intrigue de départ plutôt bien ficelée, Dos au mur avait tout du thriller destiné à devenir la nouvelle référence des films de négociateurs. Malheureusement, certains éléments vont très rapidement venir perturber la machine…

Ancien flic condamné à la prison pour un vol dont il se dit innocent, Nick Cassidy a réussi à s’évader. Dans un célèbre hôtel de New York, il monte jusqu’à l’un des derniers étages et enjambe la fenêtre. Le voilà dehors, sur la corniche, au bord du vide… Lydia Mercer, négociatrice de la police, est chargée d’essayer de le convaincre de ne pas sauter. Plus la jeune femme tente de dénouer cette situation périlleuse, plus elle prend conscience que Cassidy pourrait bien avoir un autre objectif… Son geste a peut-être un rapport avec le mystérieux projet sur lequel travaille son frère. Pendant que l’ex-flic est au bord du vide et attire l’attention de toute la ville, beaucoup de choses se trament et trop de gens semblent s’intéresser à son cas. Les pièces du puzzle vont se révéler peu à peu, au risque de faire tomber beaucoup plus qu’un seul homme…

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A commencer par l’intrigue, puisque pour prouver son innocence et l’existence d’un coup monté dans le vol d’un diamant, l’ex-flic Nick Cassidy (Sam Worthington) va s’évader de prison en profitant des funérailles de son père, puis se rendre tranquillement dans une chambre d’hôtel ! De là, après avoir pris le temps de tout mettre en place, il va enfin se décider à passer sur le balcon pour jouer les suicidaires à plus de 70 mètres du sol. Evidemment, cet acte insensé n’est qu’un stratagème, certes audacieux, pour faire diversion; mais ne comptez pas sur moi pour vous en dire plus… A cet effet, sachez tout de même que le film réussit assez bien à enchaîner les évènements se déroulant dans des lieux totalement différents, avec une mention spéciale pour les scènes mettant aux prises Jamie Bell et la sublime Génesis Rodríguez.

Malheureusement, l’identité du “grand méchant” et des flics corrompus ne fait plus aucun doute dès leurs premières apparitions respectives à l’écran (la gueule de l’emploi ?), et les premiers rebondissements scénaristiques sont déjà connus pour peu que vous ayez vu la bande-annonce. Le dénouement s’en trouve largement prévisible, excepté peut-être une scène de saut qui devrait faire rire une majorité de spectateurs tant elle s’avère être ridicule, et inimaginable dans un contexte qui se veut réaliste. Au final, Dos au mur ne réussit jamais à nous faire frémir, malgré des scènes en vue plongeante sur Madison Avenue assez sympathiques, et même l’histoire se déroulant en parallèle souffre de lacunes, tant au niveau du rythme que de la crédibilité de certaines séquences. A oublier…

Note: 3/10