Testé sur la version commerciale PS3. Mise à jour (v1.21) effectuée via PSN.

En 2357, les helghastes lancent une attaque surprise sur la planète Vecta, qui ne devra son salut qu’à une unité de l’ISA (Alliance Stratégique Interplanétaire). Au cours des affrontements, et sentant la déroute arriver, les troupes du dictateur Visari réussissent tout de même à s’emparer d’un arsenal d’ogives nucléaires. Une seule solution: aller sur la planète des helghasts (Helghan) pour faire mordre la poussière à cet empereur mégalo. Jan Templar, héros de Killzone (premier du nom), dirigera les opérations, tandis que vous incarnerez Tomas Sevchenko (dit Sev), membre de l’escouade Alpha, sous les ordres de Rico Velasquez. Les bases étant posées, il est grand temps de débarquer sur Helghan …

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Premièrement, il est de bon goût d’annoncer que je n’ai jamais joué à Killzone (PS2, 2004) ou Killzone Liberation (PSP, 2006). Les termes employés au début m’ont donc laissé assez froid, mais je me suis tout de même laissé embarquer dans cette aventure. Ce qui saute tout de suite aux yeux, ce sont les graphismes vraiment au top: tout est vraiment très détaillé, les effets sont légions, et il ne sera pas rare de rester regarder des particules se promener devant vous au lieu de prendre part à l’action (mais mieux vaut ne pas rester trop rêvasser tout de même …). Même chose du côté des oreilles, l’ambiance sonore est vraiment phénoménale: l’immersion est donc totale.

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A mon goût, le gros point noir (et obscur) vient de la manette. Désolé Messieurs de Sony, mais je n’arrive vraiment pas à jouer aux FPS avec votre manette. Manque d’entrainement peut-être, mais j’avais du mal à me sentir à l’aise durant les deux ou trois premières heures. De plus, la visée est une calamitée (un comble pour un jeu de tir), ce qui n’allait pas dans le bon sens vis-à-vis de ma frustration. Heureusement (ou malheureusement pour certains), le système utilisé pour la gestion de votre vie permet d’avancer pas à pas dans l’aventure. En effet, votre écran se parsème de sang au fur et à mesure des balles que vous vous prenez, et il vous suffira de trouver un endroit abrité pour récupérer un peu d’énergie. Dans le même genre, lorsque vos coéquipiers seront à terre, vous pourrez leur asséner une petit piqure pour les remettre sur pied. Mais le rythme est tellement effréné qu’il faudra trouver le temps nécessaire pour prendre soin de vous et de votre escouade.

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La gachette L2 vous permettra de vous mettre à couvert. Mais parfois, Sev refusera tout bonnement de se coller à un mur ou à une barricade, vous obligeant à courir vous réfugier à un autre endroit.

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Du côté des ennemis, vous aurez rapidement fait le tour des unités en présence. Mention spéciale à l’espèce de Big Daddy qui semble tout droit sorti de BioShock: vous devrez lui tirer dans la tête pour qu’il se retourne de douleur (quelques secondes), et ainsi tirer dans la bonbonne de gaz placée dans son dos. Et du côté des armes, vous serez amenés à utiliser un large éventail de possibilités pour trucider les vagues d’ennemis. Ici, pas de lasers ou d’armes purement SF: du plomb, des fusils de snipers, des grenades, des mitraillettes, … A un moment du jeu, vous serez même aux commandes d’un mécha, histoire de tout bien démolir dans les règles de l’art!

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Si le solo m’en a mis plein la vue, c’était sans compter sur les multiples modes multijoueur. Que ce soit face à des bots (jusqu’à 15) ou à des humains (jusqu’à 32), vous n’êtes pas prêts de vous en lasser. Le système passe obligatoirement par la création de votre alter ego, et de sa classe (sapeurs, infirmiers, éclaireurs, commandos, fantassins, saboteurs, ou un mix personnel de deux compétences). Quant aux modes de jeu, vous aurez les classiques deathmatch, capture the flag, contrôle de zone, mais également recherche/destruction (pose de bombes), ou assassinat. Et si vous désirez faire des parties en plusieurs rounds, vous pouvez mixer les modes à votre guise (round 1: deathmatch , round 2: assassinat, round 3: Capture du drapeau, …). Sans oublier toutes les options, personnalisables pour chaque session, comme la gestion du Friendly Fire. A noter qu’il est impossible d’utiliser la gachette L2 en multijoueur pour se mettre à couvert.

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Comptez une dizaine d’heures pour finir la campagne solo (pas de coop) de ce qui est devenu le plus beau jeu de la PS3, et l’un des plus beaux jeux toutes consoles confondues. En revanche, côté multiplayer, vous n’êtes pas prêts d’en voir le bout. Sachant qu’un premier DLC (Steel & Titanium) vient de sortir …

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Points positifs:
– graphismes au top
– effets (lumière, armes, son, …)
– rythmé
– l’IA
– les modes multi

Points négatifs:
– ergonomie (manette, visée)

Note: 9/10